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dimanche 22 juillet 2012

promotion de (très) jeune auteur
















J'ai eu l'impression d'être dans une BD de Larcenet, en ouvrant mon cahier à dessin je suis tombé sur deux 
dessin d'un jeune artiste brillant encore méconnu, pour la simple cause que je ne sais pas qui a dessiné, ça ! malheureusement se n'est pas moi, probablement mon cousin Isaac !












jeudi 5 juillet 2012

Le film de la semaine : gran torino

Film du génial Clint Eastwood qui est aussi bon réalisateur qu'acteur, un film inquiétant, ou Clint incarne l'archétype du vieil américain qui râle tout le temps, naturelement xénophobe et vulgaire il va se retrouver voisin avec des vietnamiens. Plus le choix il faut s'y faire, s'adapter, les préjugés s’effondrent un à un  au point de créer une relation presque saine !

mardi 3 juillet 2012

non cette fois-ci pas de dessin !


Extrait N°1: la vie ou la mer

6h20:
Voilà déjà un quart d’heure que j'ai quitté ma couchette. Dehors la tempête sévit toujours et une houle violente ¾ ouest viens de surgir des fonds de l'océan et fait balancer le navire dangereusement, impuissant face aux dieux, on se cramponne à la barre, on s'accroche, on essaye de résister c'est un duel entre l'homme et l’élément. Le ciel et la mer nous poursuivent depuis 5 jours, ils se sont physiquement enchainés, le couple terrible fais trembler des récifs que nous ne voyons pas.
On va manquer de vivre,  on a besoin de vivre, c’est une question de survie. L’orage a déchiré la voile, on perd un pied ou deux par heure, et je parle pas des requins. Nous ne sommes plus que deux à bord et on se relaie toutes les 2 heures pour barrer sous une pluie Battante, un écart du gouvernail nous ferais perdre un temps précieux. J’espère pouvoir atteindre la cote entier ou au moins en vie.
6h48 je suis sur le pont après un bref état des lieux, je remarque que tous les filets sont arrachés, il reste une poignée de sardine qui n'as pas sombré dans l'océan. Pour pallier la fin j’ai croqué dans l’une d’elle, le sel me brûle les lèvres, mais je m’en rends à peine compte Même si l’on arrive vivant au port on n’y gagnera pas un sou.. Avec toutes les réparations à faire, racheter des filets, une voile, déjà qu’avant c’était pas glorieux, il vaudrait peut-être mieux que je me jette à l'eau mais j’en ai ni le courage ni la force et je pense à mon partenaire qui essaye de s’endormir malgré le bruit de l'orage et de l'eau sur ta tôle qui raisonne dans tout le bateau il réussit à fermer l’œil malgré le chahut de la chaloupe. La barre est glissante mais je ne peux pas la lâcher, nos vies ne tiennent qu’a ce bout de branche de saule, je le tiens fermement entre mes doigts malgré toutes mes entailles et mes ampoules, la fatigue, la faim. Je sens le gouvernail qui s’effrite, l’eau et le sel le dévore depuis des années et voilà qu'il veut céder au pire moment, je regrette de ne pas l’avoir changé avant, mais il est trop tard pour songer au passé, il faut tenir, ne pas ce déconcentrer. J’écris pour ne pas avoir à parler et réveiller mon camarade, je pense à lui qui dort maintenant. J'imagine une mer sans vague ou les gens vivraient en paix. je vois les poissons qui danse tout autour je pense à eux, à la mer, au sel au bois pourri qui s’échappe entre mes mains, je pense à mon compagnon, je pense aux vagues, je regarde les oiseaux qui n'arrive plus à voler, le vent les faits danser involontairement un drôle de tango incontrôlable qui finira effroyablement au fond d'un requin, ça me rappelle la guerre, je me rappelle le bistrot le matin qui se réveille sur la plage, les mouettes qui mangent les restes des poissons que l'on avait vidé la veille, je pense au bateau qui tangue, je pense au port, les gens du port, les femmes du port, j’oublie tout, mes compagnons le mer, les gens, le port, le bateau, le gouvernail, un dernier soupir, je le lâche. Le bateau embrasse la mer. Mon compagnon ne se réveille même pas.